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1. Situation sanitaire
Au mois de mai 2017, le nombre de foyers s'élève à 2379 depuis septembre 2015 (dont 2086 depuis juillet 2016).
Par exemple, la semaine du 22/05/17 au 28/05/17, 12 foyers ont été notifiés répartis de la manière suivante dans les départements indiqués :
Les foyers dans les départements de l'Ain (01), du Lot (46), de la Sarthe (72), de la Seine-Maritime (76), et des Vosges (88) ont été mis en évidence dans le cadre de la surveillance sentinelle, la réalisation de celle ci devenant de plus en plus difficile en raison de la défection des éleveurs volontaires.
Deux foyers en Mayenne ont été mis en évidence dans le cadre de la surveillance mouvement.
Ces nouveaux foyers traduisent la reprise de la circulation vectorielle et entraînent une évolution importante du zonage, les départements normands : Calvados (14), Eure (27), Manche (50), Orne (61) et Seine-Maritime (76) ainsi que le Val d'Oise (95) passent intégralement en ZR (voir carte jointe )
2. Vaccination
Les stocks de vaccin CZV sont d'environ 9,7 millions de doses (équivalent ovins)
Source : Alexandre Fediaevsky,
Chef du bureau de la santé animale
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Message de Françoise DION
Vétérinaire Conseil de Races de France
Bonsoir à tous,
Vous trouverez les nouvelles versions des Instructions relatives aux mouvements et à la vaccination, datées du 20 octobre : elles apportent quelques modifications au dispositif en place, surlignées en jaune.
1) Concernant les mouvements :
Les modifications portent sur deux points concernant les mouvements nationaux entre ZR et ZI :
Conditions générales pour la sortie de ruminants de ZR vers ZI : une 4ème possibilité de sortie est maintenant proposée, reposant sur 2 PCR (avant départ et après arrivée)
Dans tous les cas, les moyens de transport doivent être désinsectisés
Principe général = sortie uniquement si respect de l’une des 4 exigences suivantes :
1) SOIT anx valablement vaccinés : pour les BV, une analyse de risque ayant déjà été produite, 10j après les 2 inj de primovaccination, pour les OV, en l’absence de cette même analyse (a priori demandée à l’Anses dans la saisine en cours), « se référer aux préconisations du fabricant » : ce que je traduis par le temps nécessaire à l’obtention de l’immunité mentionné dans le RCP, soit 42 j après vaccination pour le vaccin CALIER
2) SOIT période d’inactivité vectorielle déclarée ET
depuis 14j au moins avec PCR nég
3) SOIT période d’inactivité vectorielle déclarée ET
depuis 28j au moins avec sérologie nég
4) SOIT avant départ de ZR, désinsectisation pendant 14j et PCR nég ET à l’arrivée en ZI désinsectisation et confinement de 14j + 2ème PCR nég
Dérogations préexistantes prolongées :
La dérogation concernant les mouvements de transhumance est modifiée pour être adaptée aux petits ruminants :
- Avant départ de ZR, désinsectisation de 14j et PCR nég sur un échantillon pris aléatoirement permettant de détecter une prévalence de 5% (soit 57 anx pour un effectif de 1 000)
- A l’arrivée en ZI, désinsectisation et 2ème dépistage aléatoire sur un échantillon de même taille (les anx pouvant être différents) 14 j plus tard
Remarque : s’il n’y a pas de confinement, un résultat PCR + en ZI entrainera une extension de ZR (150 km autour du foyer)
2) Concernant la vaccination :
Les modifications apportées par cette Instruction concernent essentiellement les BV :
- Elle informe de la 2ème livraison de 820 000 doses de vaccin Mérial le 19 octobre, en précisant que le nombre de doses attribuées aux départements restent inchangées, vu que le calcul initial en tenait déjà compte.
- Elle précise, concernant les élevages sous APDI, que la vaccination n’est plus obligatoire mais que la sortie de ZR vers ZI ne peut se faire que 10j après primovaccination complète ou 60j après le dernier cas clinique (ou le dernier cas détecté en l’absence de signes cliniques)
- Elle ouvre la possibilité, après concertation des partenaires locaux, d’utiliser les doses attribuées pour la vaccination des broutards partant aux échanges ou à l’export pour vacciner d’autres catégories d’animaux, destinés également aux échanges ou à l’export ou devant impérativement sortir de ZR vers ZI
- Enfin, elle précise que l’opportunité de redistribuer aux départements de ZR une partie des doses prévues pour les départements actuellement en ZI sera étudiée courant novembre
Je profite également de ce message pour vous faire un point sur la vaccination des OV reproducteurs sur le stock de vaccins CALIER disponible :
Le dispositif est en place pour la vaccination des outils génétiques collectifs (12 000 doses provisionnées pour les CIA et les entrées en SCI-CE prévues jusqu’en juin), et pour la première phase échanges/export (un peu plus de 6 000 anx sur les 13 000 prévus)
Pour les 30 000 doses restant disponibles d’ici fin 2015 (en fait plutôt 25 000, car il a été estimé d’une façon générale environ 10% de pertes pour les fins de flacons non utilisées), la priorisation a été faite en concertation lors du dernier CA de la FNO : il s’agit de les utiliser au mieux pour vacciner les animaux reproducteurs (béliers et agnelles) devant sortir de ZR vers ZI d’ici février.
Afin d’établir un fléchage des doses, comme nous l’avons fait précédemment pour les outils génétiques collectifs et les échanges/export (dispositif qui est contraignant mais est le seul à même d’assurer une réelle prioirsation), deux enquêtes ont été lancées vendredi dernier par Races de F :
l’une auprès des 0S, pour recenser les béliers et agnelles en sélection dans les élevages
l’autre auprès des organismes de contrôle de performance, pour cibler complémentairement les agnelles de diffusion
Suite à vos réponses, un premier tableau a été transmis hier soir par Bertrand à la DGAl : il correspond à la vaccination en ZR de 1 800 mâles et 4500 femelles, soit 6 300 doses. Il devrait être mis prochainement sur l’intranet DGAl-DDPP ; des tableaux complémentaires seront transmis si d’autres besoins nous sont remontés prochainement.
Restant à votre disposition pour toute précision,
Très cordialement,
Françoise
Françoise DION
Vétérinaire Conseil de Races de France
Maison Nationale des Éleveurs
149, rue de Bercy - 75595 PARIS Cedex 12
Tél : 01.40.04.52.82
Fax : 01.40.04.52.85
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Du glucose pour sauver des nouveaux nés
Sur un agneau tout juste né et refroidi, c’est à dire avec la langue froide, il faut absolument réchauffer l’agneau et lui injecter du glucose avant de lui faire boire le colostrum. En effet, le cerveau est consommateur de glucose et si l’agneau réchauffé manque de glucose, il en meurt. C’est un peu comme si on essayait de démarrer une voiture qui était en panne sans s’assurer que le réservoir contienne du carburant.
Deux modes d’injection sont alors possibles sur ces nouveaux nés : sous cutanée ou bien intrapéritonéale. Dans les deux cas, l’utilisation de seringues et d’aiguilles à usage unique se justifient car le petit agneau est sensible aux infections de toute sorte et à la douleur.
L’intrépérionéale est plus efficace
Pour réaliser une injection intrapéritonéale, on repère la cavité abdominale avec le nombril au milieu. L’injection est réalisée dans le quart droit. Une fois l’aiguille dans la cavité abdominale, on aspire légèrement pour vérifier qu’aucun organe n’est touché. Puis, on injecte doucement le produit réchauffé (15 à 20 ml pour le glucose). Ce type d’injection a pour avantage d’injecter d’importantes quantités de produit directement dans la cavité abdominale et ainsi de garantir une efficacité rapide et maximale. Attention, seul le glucose 5% convient en intra-péritonéale. Réserver le glucose 10 % aux autres modes d’injection car cela pourrait être fatal à l’agneau. Des vidéos et fiches techniques sur le sujet sont disponibles sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr : « les injections sur agneaux », « sonder un agneaux ».
Photo semaine 50 : 20 ml de glucose 5 % en intrapéritonale pour sauver un nouveau né
La Chronique Ovine de Laurence Sagot
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Information de la FNO ce 11/09/15:
Un foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) a été découvert dans l'Allier. Le ministère tient actuellement une conférence de presse sur les mesures de gestion qui vont être mises en place.
Pour le moment, les seuls éléments que nous avons sont les suivants : il s’agit d’un foyer de BTV8, dans un élevage ovin/bovin de l’Allier, après suspicion clinique sur un bélier ; vu le sérotype trouvé de façon tout à fait étonnante, des contrôles ont eu lieu dans un rayon de 2 km et d’autres cas ont a priori été détectés.
Une déclaration officielle à l’OIE va être réalisée ce soir.
Nous vous communiquerons prochainement les mesures de gestion qui seront mises en place.
Pour rappel, ci-joint, une note du CIV sur la FCO :
La Fièvre Catarrhale ovine.pdf
Bien cordialement,
Mylène FOUSSIER
Chargée de mission
Fédération Nationale Ovine
149 rue de Bercy - 75595 Paris Cedex 12
01 40 04 51 32 / 06 19 13 36 50
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Pour diminuer la mortalité des agneaux, noter tous les morts
Afin d’identifier les solutions pour diminuer le taux de mortalité des agneaux, il est indispensable de disposer d’un bilan complet sur une campagne. Et pour cela, il faut commencer par noter tous les morts, y compris les avortons et les mort-nés, avec la date de la mort et la cause supposée (par exemple : très petit, problèmes respiratoires…). Selon une étude réalisée en élevages, le taux de mortalité des agneaux jusqu’à 60 jours est de 14 % pour un taux de prolificité moyen de 152 %. Mais ce critère reste très variable d’un élevage à l’autre : de 7 à 27 % pour des conduites de la reproduction et de l’alimentation similaires. D’autre part, si la répartition selon l’âge des agneaux et les causes de la mortalité orientent sur les facteurs de risque à investiguer, ces données restent propres à chaque élevage.
Des causes très différentes selon les élevages
Ainsi, pour un même taux de mortalité, les leviers d’amélioration peuvent être très différents. Par exemple, deux éleveurs ont enregistré 15 % de mortalité sur l’ensemble de la campagne dans le cadre de cette étude. Dans le premier élevage, les problèmes respiratoires représentent de 50 à 65 % des causes de mortalité des agneaux âgés de plus de 10 jours. Un diagnostic d’ambiance a mis en évidence une mauvaise ventilation de la bergerie et des aménagements sont préconisés ainsi qu’une poursuite de la vaccination contre la pasteurellose. Dans le second élevage, la part d’avortements et de mort-nés est prépondérante. Les seuils d’alerte avant d’appeler son vétérinaire sanitaire sont rappelés à l’éleveur pour les prochaines mise-bas dans l’objectif de réaliser des analyses. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter votre technicien et le document « diminuer la mortalité des agneaux, c’est possible ! » sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr. Plusieurs vidéos sur ce thème sont également téléchargeables.
Laurence Sagot, Institut de l’Elevage/CIIRPO