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- Catégorie : Sanitaire
- Mis à jour : 8 décembre 2015
Du glucose pour sauver des nouveaux nés
Sur un agneau tout juste né et refroidi, c’est à dire avec la langue froide, il faut absolument réchauffer l’agneau et lui injecter du glucose avant de lui faire boire le colostrum. En effet, le cerveau est consommateur de glucose et si l’agneau réchauffé manque de glucose, il en meurt. C’est un peu comme si on essayait de démarrer une voiture qui était en panne sans s’assurer que le réservoir contienne du carburant.
Deux modes d’injection sont alors possibles sur ces nouveaux nés : sous cutanée ou bien intrapéritonéale. Dans les deux cas, l’utilisation de seringues et d’aiguilles à usage unique se justifient car le petit agneau est sensible aux infections de toute sorte et à la douleur.
L’intrépérionéale est plus efficace
Pour réaliser une injection intrapéritonéale, on repère la cavité abdominale avec le nombril au milieu. L’injection est réalisée dans le quart droit. Une fois l’aiguille dans la cavité abdominale, on aspire légèrement pour vérifier qu’aucun organe n’est touché. Puis, on injecte doucement le produit réchauffé (15 à 20 ml pour le glucose). Ce type d’injection a pour avantage d’injecter d’importantes quantités de produit directement dans la cavité abdominale et ainsi de garantir une efficacité rapide et maximale. Attention, seul le glucose 5% convient en intra-péritonéale. Réserver le glucose 10 % aux autres modes d’injection car cela pourrait être fatal à l’agneau. Des vidéos et fiches techniques sur le sujet sont disponibles sur www.idele.fr et www.inn-ovin.fr : « les injections sur agneaux », « sonder un agneaux ».
Photo semaine 50 : 20 ml de glucose 5 % en intrapéritonale pour sauver un nouveau né
La Chronique Ovine de Laurence Sagot